{ Ecrit } ~ { Fragments d'une vie Rêvée } ~ { SharO }

Nom : Fragments d'une vie Rêvée ~
Type : Ecrit d'invention
Nombre de Chapitres : One shoot
Genre : Fantastique... /
Personnages Principaux : Anna. Naratrice.
Lecteurs : Tout public.
Description :
Je prends cette résolution : Recommencer une toile. Une toile où je serais heureuse. Où ma vie ne serait pas un fragment. Une toile où je pourrai vivre.
Autre : Bonne lecture =}

Fr.agm.en.ts. d' un.e V.ie. Rê.vé.e. ~

Mais je n'avais plus la force. De tout recommencer. Une souffrance telle un désir. Ce souffle goût de framboise sur mes lèvres de mort. Mon cercueil s'avance pour récolter mes larmes avant d'accueillir mes os. Je n'étais qu'un morceau d'âme sur le plancher, fragile au moindre vent. Un débris de vie me sourit pour m'annoncer que ma nouvelle vie était déjà finie.
Je n'avais pas vraiment réfléchie de la façon dont je mourrais. Une mort poétique. C'est ce que je voulais. Mais on ne m'avais pas laissé le choix de la fin de mon existence. Le tueur s'était approché chaque fois un peu plus avec cette tentation de voir mon sang couler à ses pieds. C'était cruel mais je ne lui en voulais pas. Un choix de gâché sa vie. Tout ça n'avait plus d'importance, j'allais mourir. J'étais fasciné de voir mon tueur hésité.
Puis enfin la délivrance arriva. La lame du poignard s'enfonça dans ma chair chaque fois un peu plus. Bientôt elle atteindrai mon coeur. Quelle sensation plaisante de se sentir mourir. J'aurai voulu aider mon meurtrier mais cela serait considéré comme un suicide. Je voulais lui laisser tout le mérite de m'avoir tuer. Le métal arriva enfin vers ma source de vie, mon coeur. Alors là, je n'étais plus qu'une fleur d'âme. Plus j'avançais et plus mon bonheur fuyait. Qu'elle étrange et douce sensation. Je voyais mon corps gisant sur le sol en ne demandant qu'a être ramasser. Je me sentais légère mais une envie de pleurer me hantais à chaque instant et dès qu'il me prenait l'envie d'essayer, aucun liquide ne descendait sur ce qu'on appelait mes joues. Si on pouvait dire que j'en avais encore... Le temps n'existait plus. Mes mouvements étaient au ralentis. Je n'entendais que les souffles excités de mon tueur. Je lui fis un sourire inexistant avant de reposer mon regard sur ce pauvre corps. C'était une scène émouvante à voir. Puis soudainement, un sentiment de culpabilité m'envahit. Je voulais revoir mes proches mais c'étaient trop tard. J'étais partie seule et décidé, finir ma vie dans le plus sombre des endroits... J'étais morte. Je ne les verrais plus. Je ne serais plus jamais heureuse, tout était terminé, et déjà, une page avait été tourné.