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 [Ecrit] - [Mémoires Nocturnes] - [Sora]

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Sora
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Sora


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MessageSujet: [Ecrit] - [Mémoires Nocturnes] - [Sora]   [Ecrit] - [Mémoires Nocturnes] - [Sora] Hehesd4Ven 7 Mar - 0:44

Nom : Mémoires Nocturnes
Type : Ecriture d'invention
Nombre de Chapitres : Oeuvre longue.
Genre : Fantastique, romantique.
Personnages Principaux : -pas encore décidé de tout ^_^-
Lecteurs : A partir de 12 ans.
Autre : Je viens de le débuter, aussi je ne sais pas encore si je pourrais l'achevé (je l'espère...).

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Préambule

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Alors que je reste planté là, dans cette étrange pièce, je ferme les yeux une dernière fois. Inspirant doucement, ma poitrine se soulève à peine. Mon visage reste de marbre, seul le sourire, courrant sur mes lippes peut être désarment… En quelque sorte. N’importe qui se retrouvant dans ma situation aurait certainement crié. N’importe qui aurait hurler jusqu’à ce que ses pleures inondent son visage. Mais je me contentais de sourire avec une certaine tendresse. Le destin venait de me rattraper, et après tout, je lui avais échappé depuis déjà trop longtemps. Il était temps, à présent, de retrouver ma place, celle qui aurait due être mienne depuis des années déjà. Rouvrant lentement les yeux, je fixais l’ombre qui, doucement, se déplaçait face à moi. Son attitude féline était à la fois douce et sauvage. Elle semblait marcher sans même fouler le sol. Mais ce qui attirait le plus, chez elle, c’était son regard. Un regard fou. Etincelant… cruel et douloureux. J’aurais pu ressentir de la peine pour elle… mais cela faisait bien des années que je ne pouvais plus éprouver le moindre sentiment, aussi le vivais-je plutôt bien. C’est uniquement lorsqu’il se débarrasse du fardeau de ses sentiments, que l’homme peut enfin toucher la liberté, celle qui est digne de ce nom. Folle et ravageuse, sans limite, sans frontière. Une liberté rêvée, une liberté contée, mais que peu ont pu connaître dans leur vie. Aussi, n’ai-je pas à me plaindre. Après tout, j’ai toujours eu assez de chance… Du moins, il me plaît d’y croire. Même à présent, alors que la mort me frôle, je sais que j’ai de la chance. A quoi bon regretter ? Cette sensation est inutilement douloureuse.

Un grincement, suivit par un éclat lumineux m’indique que la porte, située à ma droite, vient de s’ouvrir. L’ombre vient de disparaître. Mon regard vagabonde une dernière fois dans cette chambre noire, puis je regarde la personne qui se tient face à moi. Je sens sa peur. Son odeur la trahit. Mais elle n’a pas de soucis à se faire, je serais docile. Bien sage, et gentil. Elle tend des mains qu’elle veut sûre devant elle, puis me détache. Souriant, je la regarde faire, sans bouger. Nous allons sortir… je le sais. Elle va me mener sur l’estrade, face au public, puis j’aurais le sort qui a été jugé nécessaire à mon égard. Je ne m’y opposerais pas. Evidemment, si j’y tenais, je pourrais user de ma force et m’enfuir, sans grande difficulté, mais le jeu est fini. Je m’en suis lassé à présent.

Nous approchons de l’extérieur, je peux percevoir les rumeurs provenant de la foule. Je vais leur offrir le plus beau spectacle qu’ils ne verront plus jamais. Je vais leur montrer ce qu’ils ont toujours rêvé de contempler. La démonstration sera de taille. Je puis le leur assurer. Me redressant, je souris alors que je franchis le seuil. Les voix se meurent alors que ma silhouette sort de l’ombre. Les regards haineux m’amusent. Si seulement ils savaient… Doux idiots. Ils ignoreront, toute leur vie durant, ce qu’être libre signifie. Mais je puis, malgré tout, comprendre que la jouissance d’un pareil sentiment, si fort et si intense puisse les effrayer. Ils seront réduits à l’ignorance… N'est-ce pas ce pour quoi ils sont nés? Cela n'est après tout, que leur destin. Rares sont les élus qui peuvent jurer avoir eu la vie que j'ai vécu.

Mes pas me mènent à l’échafaud. On me fait agenouiller, je m’exécute. Je sens l’excitation mêlée aux craintes et au dégoût. Tous me contemplent avec incertitude. N’ayez crainte, je ne m’envolerais pas. Non, je ne puis me le permettre. Pas maintenant. Comment pourrais-je ainsi tous vous décevoir ? Souriant, je me laisse faire, tandis que je sens la froide présence de la lame au-dessus de ma tête. C’est étrange… j’ai vécu dans le sang, et je vais y mourir à présent. Au fond, je lui serais resté fidèle à jamais.


Dernière édition par Sora le Mar 11 Mar - 23:34, édité 2 fois
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Sora
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MessageSujet: Re: [Ecrit] - [Mémoires Nocturnes] - [Sora]   [Ecrit] - [Mémoires Nocturnes] - [Sora] Hehesd4Lun 10 Mar - 1:12

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Chapitre 1

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Tout a commencé il y a des années… des siècles même. L’histoire ne connaît ni limites, ni frontières. Infinie, elle semble avoir un passé qui n’a connu de début, et son futur, semble tendre vers une continuité éternelle, et le concept de fin semble lui être étranger. Nous avons paraît-il toujours existé, du moins, les hommes ont toujours été présents à nos côtés, et nos temps d’existence semblent être à peu près égaux. Quant à savoir lequel est antérieur à l'autre… cela reviens à demander lequel de l’œuf, ou de la poule était là le premier. Et puis, à quoi bon se poser de pareilles questions ? Après tout, elles ne nous touchent nullement. Le passé appartient au passé, ne compte alors que le présent. Tenter de deviner l’avenir, est aussi illusoire que la liberté que vous, humains, avez pu penser un jour ressentir. Tout existe dans un but. Tout le monde a un exemple à suivre, un objectif à atteindre. Que ce soit l’insecte, rampant, à la recherche d’une petite miette, ou l’arbre, grandissant, ou bien vous… Etres humains. Mais nous, nous avons connu une existence bien différente. Nous avons goutté à des choses que vous ne pourriez imaginé. Malgré tout, je vais essayer de vous les expliquer. Mais je ne serais étonné de vous choquer, ou de vous surprendre. Votre esprit subit tant de contraintes… tant de limites… Je me suis d’ailleurs souvent demandé comment vous n’aviez pu jamais grandir mais surtout évoluer en possédant des sens si peu évolués. Le mystère de la vie je présume…

Ma vie a débuté le jour de ma mort. Vous trouvez cela étrange ? Moi pas. C’est le jour où je devais quitter ce monde, cet univers pâle et vide, que j’ai rouvert les yeux avec de nouveaux sens, de nouvelles sensations… mais surtout… une nouvelle vie. Cadeau inespéré que le ciel avait daigné me faire. Je ne sus jamais pourquoi. Mais je savais que je ne devais m’attarder sur toutes ces questions si futiles. Evidemment, les premiers jours, mes interrogations, mon étonnement me tiraillaient, me torturaient au point que j’en regrettais de toujours être debout. Qui étais-je ? Avais-je une nouvelle identité ? Devais-je m’enfuir ou faire comme si de rien n’était ? Y avait-il une signification à ce qui m’était arrivé ? Tant de questions qui ne possédaient pas de réponses. Tant d’interrogations qui ne pouvaient me laisser dormir en paix. Je suis resté enfermé pendant plus d’une semaine. Une chance, pour moi, que j’eus toujours préféré la vie en solitaire. Personne ne prit la peine de me déranger durant mes longues séances de réflexions. La chambre noire des sous-sols nous hébergeait, moi et mes tourments. Ma respiration était saccadée, mes yeux révulsés. Ma colère n’avait jamais été aussi grande. Fermant les yeux, je m’efforçais de me calmer, de respirer. Que s’était-il passé ? Pourquoi ? Comment avais-je pu survivre ? Et d’ailleurs… pourquoi étais-je censé mourir ? J’avais beau me concentrer, ma vision restait vague, troublée. Je ne pouvais discerner le vrai du faux. Une seule chose marquait ma mémoire, denrée sûre : un regard. Oui… Je savais qu’il n’était pas issu de mon imagination… il était bien trop réel, beaucoup trop pénétrant pour n’être qu’une invention. Et cette couleur… Si intense… Si… effrayante et attirante à la fois. Ô quel agréable souvenir est-ce là. Je revois ces prunelles grises et brillantes me fixer. Un gris tendant vers l’argenté. Un gris irréaliste, un gris hypnotique. Jamais je ne pu oublier ces pupilles glacées qui m’avaient fixé ce jour là. Avec le temps, j’ai oublié ce jour… mais ce regard, je m’en suis toujours souvenu.

Ce ne fut qu’après une demi-douzaine de jours, passés à somnoler, à penser, à me torturer les sens que je finis par sortir. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’éprouvais ni la faim, ni la soif. Désoeuvré, j’errais dans les couloirs de la battisse abandonnée, lieu dans lequel je m’étais réfugié auparavant, attendant la fin d’un orage qui m’avait surpris lors de la chasse. Je me souvenais de cet orage. De cette pluie battante, de ces hurlements sombres et puissants et de ces éclats de colères directement liés au ciel. Aussi, l’édifice se tenant face à moi, aussi vieux et délabré fut-il, me parut être le refuge idéal. Bien sûr, je ne pouvais savoir que cette journée de chasse, cet orage… et ce bâtiment, me réservaient un tout autre devenir.

Marchant lentement au travers du sombre couloir situé dans les sous-sols, je ne pris pas le temps de m’étonner de mon absence de courbatures. Après tout, ce n’est qu’une fois la douleur présente, qu’on prend conscience de sa possible existence. N’importe quel humain, normalement constitué, aurait eu les membres un peu… raides après être resté inerte pendant plusieurs jours d’affilés, sans eau ni nourriture. Cependant, cela ne m’affectait pas spécialement. Et je ne tarderais guère à en connaître la raison… Peut-être même trop tôt à mon goût.

Je ne pris connaissance de mon état qu’au bout de quelques mois de recherches. Bien sûr, j’avais établi quelques constatations des plus troublantes, mais sans savoir d’où elles venaient, quels en étaient les causes et les impacts. La première chose qui me frappa, ce fut mon absence de besoins. Je n’avais pas faim, pas soif, et le goût de l’eau me donnait la nausée. Mais, je fis aussi d’autres observations… plus troublantes encore. Mes sorties étaient difficiles. Je me sentais mal, nauséeux et fatigué. Aussi ne sortis-je point du bâtiment qui m’avait hébergé pendant un mois. Quand enfin, la volonté de revoir quelques personnes prit le dessus. J’ouvris la porte, donnant sur l’extérieur. Je sens encore la fraîche brise nocturne. Nous étions en été. J’inspirais grandement cet air qui semblait agir sur moi comme une drogue agirait sur une personne qui avait pu ressentir un manque. Ivre de découverte et de nature, je ne tardais pas à quitter les lieux, laissant derrière moi un cadavre que j’avais oublié… Mon destrier, étalé au sol, totalement vidé de son sang. Je n’entendis pas non plus ce léger rire amusé qui sembla se répercuter avec douceur dans ces longs couloirs qui m’avaient vu errer pendant plus d’un mois. Je ne pu voir non plus, ses deux yeux de cristal, qui me regardaient avec un air amusé, alors que je m’éloignais, comme si, cet air revigorant m’avait offert une nouvelle vie. Je me sentais libre et agile. Je me déplaçais avec une aisance certaine dans le bois, et ma présence ne semblait pas intriguer les animaux, pourtant si farouches, quand ils me voyaient approcher lorsque je les chassais, lorsque je me promenais… Avant cette nuit là.
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