Bien, de mon côté, je vais essayer de faire une critique plus structurée et approfondie au maximum. Autant dire que j’ai beaucoup apprécié ce premier chapitre, j’entends impatiemment la suite. J’ai un énorme coup de cœur pour le nom de la reine, je le trouve poétique. Bref, je passe à la critique.
Ce qui m’a plu
Le contexte est tout simplement très plaisant. Même si les histoires de chevaliers sont très nombreuses (pas assez à mon goût) et bien je n’en trouve pas moins l’histoire poignante et originale. Les personnages sont tous inventés (du moins, j’en ai jamais entendu parlé dans une tout autre histoire) et plausibles (le roi agit comme tel…). Le tout n’est pas compliqué et très facile à comprendre, ce qui est un gros avantage de ce premier chapitre. En bref, l’histoire est claire et agréable par sa simplicité. Attention, je ne dis pas qu’il n’y a aucun mystère, au contraire !
Je rentre dans le plus précis. Je suis une fanatique des début in media res, je me suis sentie dés les premières lignes du premier chapitre, comme transportée quelques siècles auparavant (sans savoir justement à quelle époque l’histoire se déroule). L’histoire est captivante, prenante.
De plus, les lieux et personnages sont décrits de manière succincte, et ils nous est facile de les cerner (sans trop avoir d’informations sur eux dés le début du récit). Après, comme l’a dit Oko, j’ai eu aussi un petit problème avec les prénoms, mais cela n’est qu’une question d’habitude (et je suis sûre que dés le quatrième chap. nous connaîtrons tous les noms sur le bout des doigts).
Du côté du vocabulaire ; j’ai trouvé très approprié l’emploi du subjonctif présent, lorsqu’un noble s’adresse à la reine. L’emploi d’un tel temps n’est pas facile, mais très fréquent à l’époque des chevaliers. Idem quant à l’expression ‘il suffit’, très ancienne. Il ne faut pas hésiter à rechercher les vieilles expressions d’antan pour les réutilisé (j’adore) !
Enfin, la chose qui m’a plus c’est l’atmosphère étrange, comme un aura qui plane autour des personnages. On sent que quelque chose va se passer ; qu’il y a un lien entre cette étrange pierre et Renya ; que ces nuages à la fin sont très significatifs ; sans vraiment le savoir. Ce mystère (caractéristique du récit fantastique) me donne vraiment envie de lire la suite !
Les points négatifs
Il y a quelques fautes d’orthographe, mais je me doute que ce ne sont que des fautes de frappe ; après tout, cela arrivé à tout le monde un jour. Donc, cela n’a pas dérangé ma lecture.
J’ai trouvé dommage d’employer des termes au registre courant (qui n’existaient pas à une telle époque) comme « s’éclipser » ; cela m’a fait penser à un léger anachronisme, dommage. C’est vrai que c’est difficile, moi non plus je n’emplois pas toujours le registre soutenu, mais j’essaie, du moins lorsqu’il le faut. Ce n’est donc pas un reproche, sinon une remarque…
Si je ne m’abuse, Renya est un personnage principal, j’ai donc été étonnée qu’il n’y ait pas un point de vue interne ; que l’histoire soit vécue par elle. Lors du passage où elle se retrouve dans sa chambre, j’ai été surprise de ne pas voir de pensées. Mais, ceci est plus quelque chose qui me touche personnellement ; je suis accroc aux pensées. C’en est fini pour les points négatifs.
En bref ?
J’ai dit tout plus haut ! Au plaisir de lire la suite… =)