Maryweather Ambient;☆member
Nombre de messages : 17 Age : 30 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: ONE-SHOT; maintenant, tu n'est plus là Sam 22 Mar - 21:36 | |
| Nom : Maintenant, tu n'es plus là. Type : Ecriture d'invention. Nombre de Chapitres : One-shot Genre : Dramatique. Personnages Principaux : La jeune narratrice interne. Lecteurs : Tout public. Description : Une jeune fille est seule chez elle. Sa mère est parti pour un voyage d'affaire quelques temps après le départ de son père qui prétendait partir pour un long voyage mais elle découvre qu'il est en réalité caporal. Elle se questionne alors sur la franchise des sentiments que ressent son père envers elle. Jusqu'au jour où elle reçoit un curieux collis... Autre : Bonne lecture et n'oubliez pas de me laisser un petit commentaire. :) Maintenant, tu n'est plus là. Il fait si froid ici. Je vais mettre une bûche dans le feu. Tout ira mieux après. Je courrus chercher une bûche dans le garage pour alimenter le feu. Ce dernier commençait déjà à l'avaler lentement. Je le regardais brûler puis détournais mon regard vers la fenêtre.
Aujourd'hui, j'ai découvert le métier de mon père. Il m'avait toujours menti, lui qui, au regard si tendre et attristé, me disait toujours qu'il partait pour un long voyage mais qu'on se retrouverais le plus tôt possible. En réalité, il était caporal. Me croit-il trop idiote pour comprendre ce genre de chose ? Dans tout les cas, je lui en veux de m'avoir menti.
Malgré cela, je gettais les alentours de la maison en regardant par la fenêtre. Maman étant absente et Papa étant parti en guerre, je n'ai pas le droit sortir sauf si la gouvernante m'accompagne mais elle est tellement insupportable en me dictant ses ordres stupides que je n'oserai jamais le lui demander. Je sortis de mes pensées en remarquant une silhouette s'aventurer dans le brouillard, devant la maison. Qui cela pouvait-il bien être ? Je fis l'effort de me concentrer du mieux que je le pouvais sur le personnage. Il s'agit du facteur apparemment. Oh ! j'espère qu'il vient m'apporter de bonnes nouvelles concernant Papa.
Je courrus à la porte d'entrée et ouvris celle-ci, même si cette action est contraire aux indications que m'a laissé Maman. Je reconnus tout de suite Alphonse, le fils de Basil LAGARDE. Il est venu assez souvent à la maison pour me garder quand personne ne pouvais rester. Un garçon très charmand et très beau. Quand je serais grande, je l'épouserais, mon cher blond aux yeux bleus. On se salua. Lui semblait être assez gêné mais moi j'étais très heureuse de voir mon facteur ambulant. Il me donna un collis et me demanda de signer un papier. Je ne savais pas pourquoi mais je fis ce qu'il me demandait. Il s'en alla en me regardant d'une étrange manière. On se salua et se séparaient. La porte se refermait soudainement sous mon nez. C'était ma chère et tendre gouvernante. Pour éviter sa scène habituelle, je pris le collis et partis dans ma chambre, ce qui l'irrita mais je n'en avais que faire.
Sur le collis se trouvait le logo de l'armée. J'étais aux anges, Papa ne m'avait finalement pas oubliée. Je me mis à ouvrir le courrier. Bizarrement, toutes les affaires de Papa se trouvaient là. Peut être allait-il rentrer bientôt ? Je fouillais dedans pour voir ce que Papa aimait bien comme objets. Montre à gousset, uniforme militaire, portait de Maman... Même rien sur moi ! Qu'il est méchant ! Maudit soit-il pour cette injure envers mon nom. Cela signifie-t-il qu'il ne m'a jamais aimé ? C'est vrai qu'il n'a toujours porté que trop peu d'intérêt envers la personne que je suis.
Je finis par trouver un carnet et des lettres. Bon Dieu, que signifient toutes ces choses ? Je feuilletais le carnet. On pouvait lire à la date de mardi qu'un obus qui était destiné à lui et ses camarades avait mis un village voisin en miettes. Je découvris alors que mon cher Père n'était donc pas aussi méchant. A la date de mon anniversaire, c'est-à-dire, aujourd'hui, il a noté qu'il ne devais pas m'oublier et m'écrire une lettre. J'en ai les larmes aux yeux.
Je décidais de lire les lettres. Je tombais sur celle qui semblait être dans le meilleur état qu'on ne puisse espérer. A cet instant, le monde s'écroula devant moi. En effet, il me fallut peu de temps pour comprendre qu'il était tombé. Mon Père. | |
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